Deux jours et une quinzaine de guitares essayées...

Voilà ce qu'il aura fallu pour que cette belle blonde devienne mienne. Je voulais une accoustique sobre mais au son très chaleureux et équilibré pour supporter mes horribles doigts boudinés. La voilà. Elle est l'oeuvre d'un certain Olivier Marin, luthier spécialisé dans les grattons jazzeux manouches. Les bois ? Oh, trois fois rien. table en épicéa massif patte d'ours, corps, éclisses et manche en acajou du gabon, touches érable... Que du bon bois d'arbre. Et le son ? La première fois que je l'ai essayée, j'ai cru qu'elle était branchée ! Elle a laissé sur place toutes les autres grattes que j'ai essayé au cours de ces deux jours d'aventure (Martin, Taylor, Yairi, Dupont, Guild, Stagg...). Je n'ai plus qu'à m'en montrer digne.
Merci à Olive pour sa patience !

Merci...

Juste parce que, des fois, y'a des trucs qui font très plaisir...
Merci à Lady H pour son message.
Et merci à Corbier pour le poème écrit pour la naissance de ma petite dernière.
Que Dieu vous bé... mais qu'est-ce que je raconte, moi !

335... euh... c'est trop cher.

Et pour vachement moins cher ? Vous avez quoi ?
Ils m'avaient bien dit, chez mon épicier préféré, de ne pas aller voir les occases ! Y'avait bien la 335 de mes rêves, mais j'ai pas bien compris si le chiffre noté sur l'étiquette était son prix ou son code-barre... Et juste en dessous, y'avait celle-là... Encore une coréenne ! Mais qu'elle est belle... Et pis fun ! (humour, Epiphone - et pis fun... non ? d'accord).

- Qu'est-ce qu'on peut faire avec une planche pareille ?
- Ben... du blues.
- Du rock ?
- Non. Du blues.
- Du funk ?
- Non, j'ai dit du blues.
- Même pas du blues rock ?
- Si, mais tendance blues.

Elle me permet, en tout cas, de faire des des économies d'énergie. Avec elle, je range la moitié de mes pédales et je ne branche que le strict minimum... Une OD808 et une super hard on. Basta. c'est ce qui s'appelle jouer léger... Le tout relier, pour bien faire, à un ampli tout lampes. Ba oui. Un peu de respect !
Côté allure... ben... du beau bois d'arbre, des trucs dorés partout, une finition Vintage Sunburst, qu'ils disent... Joli, quoi. Côté son... j'adore. Que dire de plus ? J'adore. C'est chaud, c'est gras, c'est bô. Quand on voit la différence de prix avec la vraie (la 335, allô), y'a vraiment pas de quoi hésiter. Seul truc qui me turlipine : quand je vois la position de la tête par rapport au corps, je me dis que je vais vraiment éviter de la faire tomber... C'est pas aussi solide qu'une strat ! (si si, c'est solide, une strat. J'en ai même vu une survivre à un vol plané de quelques mètres avec triple loop piqué et réception sur la scène, aux pieds d'un pauvre technicien tout apeuré... mais c'est une autre histoire). C'est une gratte pour les gens calmes qui jouent de la musique de vieux.

- Et pour le néo-métal, vous avez quoi ?
- Tu sors !

Les joies de la glisse

La petite dernière de la famille... Je vais enfin arrêter de désaccorder les autres. Ma fille dit que c'est une guitare à roue de voiture... Pourquoi pas. J'ai donc décidé de l'appeler ma planche à jante. L'a pô payé chère dans un ti magasin très sypathique perdu au fin fond du 95... Guitare Village. Si vous avez l'occasion de passer par Domont, n'hésitez pas. En fait, ça vaut même le détour. Le rayon occasion est impressionnant et l'accueil chaleureux, comme il y a longtemps, très longtemps, à Pigalle...
Bon, revenons à la bête. C'est donc une gratte à résonnateur bois et métal. Eh. Elle est accordée en open de ré tout bête. Simple mais efficace. Elle s'entend très bien avec mon slide en cuivre... qui a l'avantage également de muscler l'avant-bras. Le petit rectangle noir, c'est un mini humbucker Benedetti du meilleur effet quand l'envie me prend de lui coller un fil dans l'orifice prévu à cet effet. Voilà. J'ai promis à ma femme que je me calmerai avec les achats, maintenant. En même temps, j'ai repéré une petite 335...

Concours de château de sable

Et voilà la série que je viens de terminer. Merci à Laura pour le coup de main. J'ai dû me séparer de quelques épisodes suite à quelques désagréments personnels d'ordre gonflants... Enfin, nouvelle année, nouvelle résolution : ignorer les chieurs.
Ah, Miami... Sa plage, ses hôtels de luxe, ses homicides... Cette photo vient de la série 48 heures pour un crime, diffusée sur Planète Choc. J'adore travailler sur ces documentaires. Caméra à l'épaule, vous suivez les premières 48 heures de deux enquêtes criminelles, en général dans deux villes différentes. C'est bien fichu, pas -trop-voyeur, et ça replonge un peu dans une réalité légèrement floutée par certaines fictions comme... Les Experts à Miami. Quelle ne fut pas ma déception quand je me suis apperçu que les vrais techniciens de scène de crime de la vraie vie ne roulaient pas en Hummer H2 et n'étaient pas des bombes sorties tout droit des magazines que je ne lis pas, homme marié que je suis.
Ce mois de décembre aura donc été hanté par les cadavres de la saison IV. La saison V est en cours de diffusion aux Etats-Unis... Je fais déjà de la place dans mon emploi du temps.
Encore merci à Frank, BRB, et à "pépère" pour leur aide.

Vaut mieux être de leur côté...

Bon, j'avais dit que je parlerai de mon taf... Ben voilà, je suis le deuxième en partant de la gauche. Nan, c'est une blague. Mon travail consiste à rendre audible pour des oreilles francophiles un documentaire d'origine anglophone. En ce moment, je travaille sur une série sur le SWAT. Si vous regardez bien dans le dico, vous verrez que ça veut dire tapette. Ne leur dites pas, ils pourraient mal le prendre.
Donc, ces gentils petits gars des SWATs du Texas (le programme s'appelle Texas SWAT, 13 épisodes de 20 minutes) se sont mis bille en tête d'aller taquiner le dealer et le forcené retranché. Contrairement à ce que je craignais au départ, les sujets sont abordés avec une certaine sobriété. Les interventions se passent sans bobos d'un côté comme de l'autre. On n'évite pas les bondieuseries habituelles de tout protuit 'proudly made in the USA', mais dans l'ensemble, ça se laisse regarder... Euh... Si on est amateur du genre, quand même.
ça va passer sur Planète Choc, à partir de janvier.
Au passage, je remercie Frank D. de la BRB, David M. du SPHP et le parrain de ma fille pour leur appui technique si précieux.