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20.11.08

François Caradec


Il y a des gens, comme ça, qui vous inspirent... Comme le dit mon ami Corbier sur son blog. Jusqu'à cet après-midi, alors que j'étais là, dans la travée centrale du cimetière du Montparnasse, face à mes proches et à ma famille, mais aussi au tout Paris littéraire venu accompagner leur compagnon vers son ultime voyage, j'ai réalisé que mon goût pour l'écriture me venait de lui. Que si je suis auteur, ce n'est pas à cause de l'alignement des planètes le jour de ma naissance, mais bien parce que j'ai dû attraper lors de mon développement embryonnaire un gène récessif... En fait, j'en ai probablement chopé deux. L'autre étant celui qui faisait de lui un éternel râleur. J'ai repris le flambeau depuis quelques années déjà, et j'espère au fil du temps, réussir à atteindre la maîtrise qu'il avait de cet art.
Allez, un petit hommage en rimes au passage. Salue bien tes nouveaux voisins de ma part, éclate-toi chez les squelettes.
Ah, et j'oubliais... Je crois bien que je ne te l'ai jamais dit. C'est un peu tard, mais bon. Merci.
Caroline, je serai toujours là. Merci également à toi. Vous m'avez été d'une aide plus que précieuse il y a quelques années quand j'ai fait face à certaines difficultés. Je vous en serai éternellement reconnaissant.

Trève de bavardage, hommage :

Il faisait d'la pataphysique,
Et ça m'a toujours épaté,
C'était une bonne pâte au physique
Par les embruns modelé.

Il se sentait chez lui partout
De Buenos Aires jusqu'à Phuket,
Chez les fakirs comme les papous ;
Et il en avait dans la tête.

Il n'était pas épais-tome-mane
Il ne vendait pas à la page
Mais il aimait le pétomane
Et lui rendait souvent hommage.

Je m'incline sur cet orifice,
Et te salue, toi mon grand-père,
Honoré d'être ton petit-fils...
Et profite bien du grand air.